Zero Déchet : un mode de vie d’abondance, créativité et paix d’esprit

Une après-midi pluvieuse d’octobre 2013, en sillonnant les allées de la grande bibliothèque de Montréal, à la recherche d’ouvrages sur le minimalisme, je suis tombée sur le livre « ZERO DECHET » de Béa Johnson (aujourd’hui traduit en plus de 25 langues !!!).
Originaire du Sud de la France, Béa Johnson vit en Californie, avec son mari et ses deux garçons. A eux 4, ils ne produisent que 1 kg de déchet par an ! Et Béa affirme qu’elle se sent plus beaucoup plus riche et créative depuis qu’ils ont adopté ce mode de vie.  Leur histoire me fascine et m’inspire.
Quatre ans plus tard, après de nombreux essais, recherches et expériences personnelles, mes efforts en matière de réduction des déchets me vaut la publication d’un article dans un journal local de Montréal, lors de la Semaine québécoise de réduction des déchets. (les propos ont été un peu réarrangés, mais l’essentiel y est…)

Mercredi passé, cinq ans après mes premiers pas dans le monde du « Zéro Waste Home», je rencontre la reine du « Zéro déchet », lors de sa conférence, à deux pas de chez moi, ici au Québec.
Béa nous parle de ses habitudes de vie et surtout comment le mode de vie « Zéro Déchet » lui a permis de s’enrichir en simplifiant sa vie. Je l’écoute. Je lui pose quelques questions, et surtout, je constate tout le chemin que j’ai moi-même parcouru dans cette démarche, à la fois personnelle et écologique… en quête de l’essentiel.

Pour moi, vivre un mode de vie qui tend vers le « Zéro déchet », m’a permis de ressentir l’abondance, de booster ma créativité et retrouver une certaine paix d’esprit. En me questionnant sur mes besoins, sur ma façon de consommer et surtout en me départissant de TOUS les objets qui ne faisaient plus de sens pour moi, j’ai retrouvé une réelle joie à prioriser les EXPERIENCES !

Fauteuil jaune, trois lampes suspendues, petite table : less is more

Alors que l’écologie et les campagnes à ce sujet sont omniprésentes, je tiens à vous mentionner que cet article n’a, en aucun cas, pour but de vous dire quoi faire, ou ne pas faire ( vous êtes de puissants créateurs après tout), je vous partage simplement les 4 étapes qui m’ont permise de générer l’abondance et booster ma créativité dans ma vie (en plus, de me rendre ma vie plus simple et bien plus agréable. :-)) C’est parti !

1. Trouver notre POURQUOI personnel

Cette étape est primordiale pour que vos actions et vos efforts  soient motivés par un but qui fait réellement du sens pour vous.

Récolter les informations

A la première lecture du livre de Béa Johnson en 2013, je me suis sentie un petit peu dépassée par les évènements : je me souviens m’être dite « tant de choses à mettre en place pour réduire mes déchets. Se simplifier la vie, me semble bien compliqué... Quel paradoxe ! Tant d’habitudes à changer dans mon quotidien! Par où commencer? »
J’en avais la tête qui tournait et j’avais une désagréable sensation de culpabilité. (Moi aussi, les médias ont failli m’avoir avec leurs publicités culpabilisatrices et tous les mouvements écologiques pour veulent sauver le monde… NOUS SOMMES LES CREATEURS de notre réalité et le changement commence par nous !)

J’ai alors mis tout ce flot d’informations médiatiques en PAUSE et je me suis demandée : Pourquoi allais-je faire ces changements d’habitudes dans ma vie? Qu’est ce qui me motivait vraiment?
J’avais déjà pris conscience à l’époque qu’il me fallait un POURQUOI personnel suffisamment fort pour garder ma motivation.
En effet, comme je l’explique dans mon guide « Démystifier le processus de création », le POURQUOI à 2 niveaux (personnel et collectif) devient notre petit moteur pour nous mettre en action.
(Si vous n’avez pas encore téléchargé votre guide, je vous encourage à le faire en ajoutant votre prénom et votre email dans les emplacements à la droite de cet article. Vous recevrez votre bonus gratuit en quelques instants.)

Schéma de la structure fondamentale - Extrait Démystifier processus de création - Julia Braga
Illustration extraite de « Démystifier le processus de création » par Julia Braga

Se poser LA bonne question pour soi

Je me suis donc mise en quête de mon POURQUOI?
Faire en sorte que le « monde aille mieux », « sauver la planète » ou tout autre discours similaire, n’étaient – excusez mon honnêteté – pas suffisamment motivant pour moi. En tant qu’Etre Humain, notre Pourquoi PERSONNEL passe TOUJOURS avant le Pourquoi collectif…C’est en fait une question de survie.

Alors, comme je l’avais dit à la journaliste l’an passé : «Je pense que si on veut passer au mode de vie qui tend vers le « Zéro déchet », il faut vraiment savoir pourquoi l’on fait ça. Au début, j’ai bien pensé aux mouvements écolos, mais ce ne sont pas mes valeurs. Ce qui m’a menée au zéro déchet, c’est la simplicité. Quand on a moins d’objets à se préoccuper, on a plus de temps pour soi et pour ses activités».

Il m’aura fallu 1 an pour passer réellement à l’action, changer mes habitudes de consommation et commencer à réduire mes déchets. Je tenais une piste : la simplicité.
J’avais une vraie motivation : optimiser chacun de mes déplacements, gestes et actions pour gagner en énergie.


Refuser

La première action que nous conseille Béa Johnson est de REFUSER. Refuser TOUT ce dont on n’a pas besoin. Cette étape n’a pas été si simple pour moi.
Dire NON, lorsqu’on nous offre des produits gratuits ou certains cadeaux, n’était pas dans mes habitudes (ni dans mon éducation)…
Une chance qu’au même moment, je fais la rencontre de Lilou Macé et en parcourant ses livres, une phrase m’interpelle : « Un NON pour les autres et un OUI pour soi ! »

« Un NON pour les autres et un OUI pour soi ! » Lilou Macé

Lilou venait de me confirmer que OUI, je pouvais dire « Non ». J’avais mon Pourquoi personnel – me simplifier la vie– et l’autorisation de dire « non » à tout ce qui ne correspondait pas à mes valeurs, y compris ce que je ne voulais PLUS voir entrer chez moi, dans ma maison, aussi bien physique, que dans mon espace énergétique et émotionnel. Je commençais à redéfinir ce qui est essentiel pour moi.

Page de couverture Magazine local - Semaine de réduction des déchets - Julia Braga
Page de couverture – Semaine québécoise de réduction des déchets – Julia Braga

2. Prendre conscience que : « Ce que tu possèdes, te possède »… un pas vers l’abondance

La place des objets matériels

« Ce que tu possède te possède » n’est pas une phrase mystérieuse ou mystique. Ce n’est pas un sort quelconque, mais une invitation à constater que ce que nous possédons, en terme de biens matériels, occupent une place dans notre esprit. Ils font partie de notre charge mentale, puisque nous « devons nous en occuper ». Sinon pourquoi l’avoir chez vous?

Nous avons la responsabilité des « choses » que nous possédons, et par le fait même, le « devoir » de les entretenir, de les utiliser aussi.
Je fais partie de cette catégorie de personnes qui croient que les objets ont un âme… Et je pense sincèrement qu’un objet, jeté au fond d’un placard, qui prend la poussière dans l’ombre, et l’espoir de servir un jour, est très malheureux. Le but d’un objet est d’être utilisé,  c’est ce pour quoi il a été créé…

En décidant de simplifier ma vie, en refusant de laisser entrer certaines choses dans ma maison, j’affirmais à l’univers que je voulais davantage prendre soin des biens que je possédais déjà.

Faire l’inventaire

J’ai entrepris un grand inventaire des biens que je possédais, dans tous les domaines : vêtements, livres, papiers administratifs, objets divers, objets de valeur sentimentale, etc. J’ai tout examiné pour comprendre la raison pour laquelle j’avais accumulé ces biens et savoir ce qui me procurait réellement de la joie.
Au cours de cette expérience, je me demandais : Est-ce que cet objet est fonctionnel? Est-ce que je l’utilise? Est-ce qu’il me procure de la joie?
Lors de l’inventaire, il s’agit simplement d’observer ce que l’on possède déjà.

Mon premier vrai inventaire depuis mon arrivée au Canada m’avait particulièrement interpelé  : j’étais arrivée au Canada avec 2 valises, comment avais-je pu accumuler tant de choses en quelques années à peine?
Pourtant, j’ADORE ranger. Sincèrement ! J’aime organisé les objets… Mais malheureusement, je constatais, à mon grand désarroi, que depuis plusieurs mois, je m’attelais à ranger – enfin déplacer, devrais-je dire – des choses qui ne m’apportaient aucune joie. Je prenais conscience que je ne faisais que bouger les mêmes objets, sans réelle importance pour moi,  d’un coin à l’autre du placard! Quelle richesse stagnante ! Quelle énergie gâchée !!!
Alors pourquoi retenir toutes ces ressources? Ces objets inutilisés qui ne demandent qu’à servir?

Lire : Où se cache notre véritable joie?

Redonner, partager… réduire

C’est à ce moment, que je réalisais à quel point mes interventions en tant que directrice artistique sur les plateaux de tournage, m’avaient fait accumuler beaucoup de « bébelles »  inutiles (comme on dit ici au Québec)… Ces choses, que l’on conserve « Au cas où… » , souvent sans motivation particulière, et qui prennent une place incroyable dans nos placards et tiroirs! Pour moi, ils encombraient littéralement mon esprit et mon salon ! J’ai arrêté cette activité; et j’ai rendu, vendu ou donné tous les accessoires qui s’y rattachaient.

J’avais pris la décision de faire de la place pour ce qui fait du sens pour moi. Et j’ai compris que je n’ai plus besoin de posséder un objet pour bénéficier des bienfaits : aujourd’hui, c’est la bibliothèque qui garde, prend soin, répare la plupart de mes livres; ce sont des rencontres-échanges de vêtements que j’organise qui renouvèlent ma garde robe et ce sont nos partages entre voisins qui nous permettent d’avoir les outils manquant pour bricoler dans notre maison.

Posséder moins, c’est s’alléger d’un poids mental, et accéder à une nouvelle richesse.

Lire : Aménager votre espace de travail

3. Less is more: ressentir l’Abondance, booster sa créativité

Less is more

Revenons un instant sur cette petite phrase.
« Less is more » ( que nous pouvons  traduire par « moins est plus » OU « moins est mieux »), nous l’avons tous entendu au moins une fois dans notre vie.
J’ai récemment appris que cette fameuse formulation avait été prononcée pour la première fois, par l’architecte Mies Van Der Rohe.
Mies van der Rohe est originaire d’Allemagne où il s’est fait particulièrement connaitre dans les années 30, grâce à la création du mouvement artistique du Bauhaus. Réputé pour être anti-conformiste et… minimaliste, le Bauhaus prônent déjà les valeurs d’un retour à l’essentiel, tel que le fait le mode de vie « Zéro Déchet ».
Ayant moi-même étudié l’architecture aux Beaux Arts de Paris et en Finlande, j’ai appris à ressentir la qualité les matériaux, à jouer avec les formes et couleurs, à détourner les objets de leur fonction première et jouir de la joie que procure les espaces et objets « bien pensés ».

Lorsque la fonctionnalité rencontre la simplicité, tout a un sens, tout est à sa place et juste.

Mies van der Rohe disait : « Je ne veux pas être grand, je veux être bien. »
Dans son architecture, tout est construit de manière juste, sans superflu. Chaque élément est pensé et soigneusement élaboré, nous parlons même de « méditation d’une rare intensité ». 

Alors que signifie ce fameux « Less is more »?
Et bien pour ma part, je crois que : moins de matière physique – en terme de quantité -, mais mieux pensée, mieux optimisée, mieux intentionnée, nous permet de ressentir un sentiment plus puissant d’abondance et de plénitude.

Citation de Léonard de Vinci : la simplicité est la sophistication suprême

Ressentir l’abondance

L’abondance pour moi est cette sensation de voir les multiples opportunités qui s’offrent à nous. C’est le luxe de pouvoir choisir la qualité. Ce qu’il y a de plus doux, confortable, agréable. C’est ce qui répond à nos besoins et nous aident à vivre une vie en accord avec nos valeurs.
Aujourd’hui, nous courons après le «plus vite, moins cher », mais nous oublions la richesse que dégage un produit qui a été pensé avec précision, réfléchi pour éliminer tout le superflue, réalisé avec un savoir-faire d’expérience.

Depuis que j’ai commencé un mode de vie « Zéro Déchet», j’ai considérablement augmenté ma qualité de vie. Tout ce qui m’entoure à un sens pour moi et ce que je fais entrer dans ma maison m’inspire la joie du produit qui a reçu de l’amour.
Je crois que nous ressentons l’intention des créateurs et artisans derrière les produits que nous achetons.

Marie Kondo, japonaise d’origine, nous dit dans son livre Ranger inspire la joie : « La notion que tout est imprégné d’un esprit semblerait inscrite dans l’ADN des Japonais. L’esprit qui réside dans les choses matérielles a trois facettes : l’esprit des matériaux constituant l’objet, l’esprit de la personne qui l’a façonné et l’esprit de la personne qui l’utilise. L’esprit de l’artisan a un impact particulièrement puissant sur la personnalité d’un objet. »

Aujourd’hui, je possède peu, mais d’une qualité à la hauteur de mes valeurs.
Je retourne chez les artisans pour acheter mes vases, ma vaisselle. Je m’offre une voiture haute gamme confortable et fiable… en seconde main… Je vais chez l’Italien pour acheter mes pâtes fraiches, chez le boulanger chercher mon pain frais, chez le poissonnier, fétiche des grands restaurants, pour prendre du poisson frais.
Mes vêtements sont tous en matière naturelle et confortables, modulables. Je me sens à l’aise de les porter pour toutes les activités : qu’il s’agisse d’un gala ou un voyage improvisé. Ce qui a d’ailleurs choqué littéralement une amie qui m’a, un jour, hurlé  Que j’étais complètement folle de faire de la peinture avec un cachemire sur le dos! … Je comprends que cela puisse la choquer, nous n’avons pas les mêmes valeurs…
Pour moi, chaque activité est une fête : je mets de beaux habits car mes activités au quotidien méritent la meilleure des qualités… 

Préférer la qualité à la quantité, me fait ressentir l’abondance : cela offre une solution durable, réparable, transformable… 

Foulard de soie par Julia Braga
Donnez-moi un morceau de soie, j’en ferai un foulard ©Julia Braga.

Réutiliser pour booster sa créativité

Réutiliser est le 3e principe de Béa Johnson. Au fil de mes expériences, j’ai constaté que la méthode des 5R de la reine du « Zéro Déchet », avait parfaitement fonctionné pour moi. La première étape était de REFUSER, nous l’avons vu en première partie de cet article, ensuite, REDUIRE, ce que j’ai rapidement fait après mon inventaire, puis REUTILISER, est l’étape que je préfère !

Schéma des 5R de Béa Johnson

Réutiliser des objets de qualité, les détourner de leur fonction première, est un véritable jeu! Et j’adore ça !
Lorsque nous nous entourons d’objets simples, faciles d’entretien, et de bonne qualité, leur potentiel d’utilisation devient alors presque infini. Nous nous entourons d’objets (ou vêtements) multi-fonction qui trouvent leur raison d’être à la hauteur de notre imagination.

OUI, le mode de vie « Zéro Déchet » booste votre créativité!

Aujourd’hui, avec quelques produits de base, je me réjouis de pouvoir faire tous les produits d’entretien de ma maison, mes cosmétiques, mes conserves de nourriture pour une bonne partie de l’hiver… Mais ce n’est pas tout : mes cosmétiques se tiennent dans une toute petite trousse et ma garde robe m’offre la possibilité de moduler mes tenues pour toutes les occasions et de voyager avec un bagage cabine partout dans le monde, sans jamais manquer de rien !

Posséder moins nous pousse à trouver des solutions et à penser différemment. Cela entretient même notre cerveau, en faisant fonctionner notre matière grise !
Avertissement : le détournement de « fonction première » des objets est un JEU addictif ! Plus on joue, plus on a envie d’y jouer ! 🙂 A noter également que ce « jeu » n’est possible uniquement, si vous avez priorisé la qualité avant tout!

Faire plus avec moins, c’est retrouver un bonheur à travers le sentiment d’accomplissement et cela nous libère de la sensation de manque.  Voyez par vous-même comment votre niveau d’énergie augmente!

4. Pratiquer l’art du détachement

Après avoir Refusé, Réduit et Réutilisé, il est maintenant temps de se défaire définitivement de certaines matières…

L’art du détachement

En bouddhisme, nous parlons d’attachement comme affliction mentale et comme cause principale de notre souffrance. 
Se détacher des choses matérielles est un art auquel les cultures occidentales sont peu habituées. Laisser aller de la matière physique passe forcément par un détachement émotionnel, et par l’acceptation de l’impermanence: « rien ne demeure de façon permanente dans le monde, tout change ! »

Apprendre à se défaire du matériel nous conduit à expérimenter le lâcher prise, à diminuer notre anxiété, notre inquiétude face au futur et apporte la paix d’esprit.

En nous séparant de certaines choses, nous affirmons que nos besoins ont changé et nous nous reconnectons inévitablement à la notion de suffisance.
Diminuer nos possessions, pour moi, ne veut en aucun dire « faire vœux de pauvreté », bien au contraire, il s’agit de se simplifier la vie, éliminer le superflue, pour l’enrichir de sens !

Offrir un nouvel héritage

Ultimement, tendre vers une vie « Zéro Déchet », remet en question tout notre système de consommation et donc économique… Même si nous ne détenons pas le pouvoir absolu, j’aime penser que « acheter, c’est voter » !

Aussi, quel genre d’héritage souhaitons-nous transmettre aux générations futures? Je crois sincèrement que la véritable question d’écologie derrière tous ces mouvements Zéro Déchet qui fleurissent, est celle-ci : dans quelles conditions vivrons les générations futures sur cette planète?
Je rejoins les propos de Lyne Twist qui écrit dans son ouvrage L’âme de l’argent : «Chacun de nous crée son héritage par sa façon de vivre, dès maintenant. Nous générons un héritage de suffisance ou de pénurie de plusieurs manières, mais surtout par notre rapport à l’argent. Nous pouvons prendre, accumuler, et garder pour nous-même, ou, nous pouvons partager, dépenser consciemment et contribuer. (…)
Dans les pays et les communautés où l’argent se fait rare, mais aussi chez ceux qui accordent trop de valeur à l’argent, l’aspect le plus destructeur de ce rapport, est le pauvre héritage spirituel, incitant à nous faire croire que notre fortune définit ce que nous sommes, et ce que nous choisissons d’être. Dans la plupart des situations, riches ou pauvres en ressources, il est clair que les personnes qui survivent et prospèrent sont celles qui puisent à d’autres richesses plus profondes, pour cultiver une vie pleine de sens.»

Maintenant, c’est à vous de jouer ! 
Comme disait Bouddha :  » Ne croyez pas mes paroles, mais vérifiez-les par vous mêmes ».

Je vous suggère bien sûr pour commencer la méthode des 5R de Béa Johnson (à appliquer dans l’ordre : Refuser, Réduire, Réutiliser, Recycler, Composter). Lisez son livre, ou visitez son site web.

Je vous encourage également à relire les 4 étapes que je vous propose pour commencer à fonder votre vie sur la notion de suffisance. 

1.Trouvez votre Pourquoi personnel. 

2.Observez et comprenez le poids de vos biens matériels dans votre esprit. 

3.Faites des essais et ressentez l’abondance en choisissant la qualité versus la quantité. 

4.Décidez de lâcher prise et d’offrir un héritage qui correspond à vos valeurs !

Julia Braga et Béa Johnson - fondatrice du mouvement Zéro Déchet
Rencontre avec Béa Johnson à Vaudreuil, Québec 

Je vous souhaite une bonne route sur le chemin fascinant d’un mode de vie « Zéro Déchet »!

N’hésitez pas à partager cet article. 🙂

Avec Joie et Gratitude,
Julia.

Julia-Braga-2020-Web

JULIA BRAGA | Architecte de l’Âme. 
Julia accompagne les artistes, entrepreneurs, créateurs, à réaliser leur(s) projet(s) avec sérénité. Toute son oeuvre, ses créations, ses coachings, ses programmes et son message sont une invitation à retourner à l’harmonie, à connecter à ce qui nous met profondément en joie et à nous aligner avec ce qui fait du sens pour nous. 

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