Tout a commencé, une fin de journée de juillet 2015, sur la route de la Gaspésie.
Nous marchions avec mon conjoint, jusqu’au Phare de la Martre pour admirer le magnifique coucher de soleil. Pas de touristes à l’horizon. Le calme, l’eau et ce soleil flamboyant qui descendait doucement.
Ce soir-là, un Westfalia orange était stationné au pied du phare. Nous nous sommes approchés et nous avons fait la connaissance de Eric et Joana, qui avaient, eux aussi, pris place, aux premières loges de ce spectacle aux couleurs éclatantes.
Architectes de formation, français d’origine, Eric et Joana, nous racontent qu’ils venaient de tout quitter, pour acheter ce Westfalia, baptisé Popo, et explorer le monde. Ils commençaient à peine leur périple. Je les écoutais, et leur histoire me fascinait déjà… Sans doute, parce qu’elle raisonne beaucoup avec la mienne.
Envie de liberté? Besoin de faire une pause de cette vie à 100 à l’heure pour revenir à l’essentiel?
Depuis notre première rencontre, Eric et Joana ont parcouru plus de 120 000 km à bord de leur van, traversé les Amériques, fait des milliers des rencontres, visités des centaines de lieux improbables… Ils racontent et illustrent leur(s) voyage(s) avec de sublimes photos que vous retrouvez sur leur site Des Fenêtres sur le Monde et bien sûr, sur leur compte Instagram.
Aujourd’hui, je vous emmène à la rencontre de deux Explorateurs Créateurs au grand coeur.
Vous étiez architectes, vous dessiniez et construisiez des bâtiments ancrés dans des lieux précis…
Aujourd’hui, vous êtes devenus de vrais nomades : quel a été le déclic qui vous a fait changé de vie ?
Nous avons toujours adoré voyager, découvrir ce qui se passe ailleurs. Dés que nous le pouvions, nous prenions le large. Voyager est un enrichissement personnel mais aussi professionnel. Quand on est architecte, voir ce qui se fait dans d’autres pays et cultures, est très intéressant et nourrissant.
Nous sommes encore jeunes, mais la vie n’est pas toujours un long fleuve tranquille et nous avions vraiment besoin d’un gros break… Nous avons toujours eu l’envie de partir, découvrir autre chose, sans savoir vraiment où et quand, et puis cela est devenu plus qu’un désir, un souhait. C’est devenu un besoin, une nécessité.
Notre travail est plutôt stressant, avec beaucoup de responsabilités. Sans compter les études pour y arriver qui sont vraiment très (trop) longues. Nous n’avons cessé de repousser cette aventure.
Et puis un jour, on s’est dit qu’à force de repousser, de mettre nos besoins de côté, nous ne partirions jamais.
Il n’y a jamais de bon moment, il faut juste le décider et sauter le pas.
Nous avons fait en sorte de terminer nos chantiers et nous avons pris nos dispositions.
Cela faisait un moment que nous économisions pour ce projet alors nous avons tout quitté, rendu notre logement, vendu nos meubles, etc… pour partir à l’aventure et vivre la vie que nous avions vraiment envie de vivre. Le départ a été très mouvementé. Pour tout dire, nous avons fini nos sacs une heure avant de prendre l’avion…
Vous avez décidé de partir en couple et de faire équipe : quel était votre état d’esprit au départ? Aviez-vous des objectifs, des buts communs ou était-ce un défi à relever ?
Nous avions juste besoin d’être ailleurs, de changer notre quotidien qui nous étouffait un peu plus chaque jour. On s’enlisait dans une vie qui ne nous correspondait pas.
Nous sommes de nature à faire les choses à fond. Donc, nous étions à fond dans le travail et quand un couple à la même profession, et travaille ensemble, forcément il s’oublie un peu. Surtout en architecture… Il y a des métiers comme celui-ci qui ne connaissent pas d’horaires, c’est 24/24, 7/7. D’autant plus quand on travaille à la maison et que l’on est jeune dans le métier. Il n’y a pas vraiment de répit.
Ce voyage, c’était/c’est pour se retrouver soi-même et tous les deux. En tant que personne et en tant que couple. Mais nous ne l’avions pas identifié et dit clairement, il fallait juste que l’on souffle. Mais c’est sûr qu’après maintenant presque 120 000 kms, nous sommes plus proches que jamais, on est inséparable. Il faut dire que vivre 24h sur 24h dans un espace réduit cela rapproche. Nous avons la chance de très bien nous entendre et de ne jamais entrer en conflit. On se complète assez bien. Il vaut mieux être en bon terme parce que dans tous les cas on ne peut pas aller dormir sur le canapé
Quelle est, selon vous, LA clé pour réaliser un voyage de cette envergure?
L’ENVIE !
Quand on désire quelque chose, nous sommes d’accord pour dire qu’il faut mettre toutes les chances de son côté et s’en donner les moyens. Rien n’est simple mais chacun peut faire en sorte de réaliser ce qui lui tient le plus à coeur. Souvent, on nous dit que nous avons de « la chance ». En réalité, ce n’est pas de la chance, mais de la volonté, du travail et des sacrifices.
On a rien sans rien !
Nous sommes partis en 2015 sur nos économies, et depuis nous avons pris une pause dans le voyage pour travailler de nouveau, et économiser et partir de nouveau. Nous essayons de travailler sur la route, dès que nous avons du réseau et sommes en phase de reconversion / adaptation professionnel. Nous avons des projets pleins la tête et essayons de pérenniser notre vie sur la route. Rien de facile.
Beaucoup de doutes, de remises en questions… Ce n’est pas évident de trouver le bon équilibre et il n’y a pas de recette magique mais L’ENVIE est là.
Vivre dans un espace restreint pour une durée indéterminée : qu’est ce que cela vous a apporté ou appris ?
Déjà, ça nous a conforté dans le fait que l’on était parfait l’un pour l’autre.
Comme on le disait un peu plus haut, il faut mieux s’entendre à merveille avec son partenaire si l’on ne veut pas s’entre-tuer. Ça étonne toujours tout le monde, mais tous les couples de voyageurs à long terme qui voyagent comme nous le faisons et que nous avons rencontré, s’entendent parfaitement. Il y a une bonne dynamique. On désire les mêmes choses, on avance ensemble. On ne pense pas seulement qu’à nos besoins, on est une équipe. Et puis et surtout, il y a de quoi réfléchir sur ce qui nous entoure, nos buts et nos besoins réel dans la vie.
Le van est un espace assez petit, on ne peut pas se permettre d’avoir des milliers de choses. Quand nous sommes arrivés au Canada en 2015, pour acheter un van et prendre la route, nous n’avions que quelques sacs de vêtements et d’informatiques. Nous n’avons acheté que l’essentiel et avons démarré l’aventure.
On se rend vite compte que nous n’avons pas besoin de beaucoup de choses pour vivre et se faire plaisir.
Quelle est votre définition de la liberté ?
Notre van est vraiment la définition même de la liberté pour nous !
Il contient tout ce que nous avons besoin et surtout il nous emmène toujours plus loin. Chaque jour est différent.
La liberté, c’est de pouvoir se réveiller chaque jour à un endroit différent, que ce soit en pleine forêt, dans le désert sur une plage ou sur un parking de supermarché.
Découvrir de nouveaux lieux, cultures, personnes.
Nous avons le CHOIX.Notre quotidien, c’est de ne pas avoir de quotidien. Ca peut faire assez peur, mais c’est très libérateur. On peut décider à la dernière minute de là où on va, ce que l’on fait, où l’on reste et puis finalement changer d’avis puisque de toute façon nous avons notre maison sur le dos.
Voir défiler la route, c’est ça la liberté !
Si je vous dis « voyager léger », ça vous inspire quoi ?
Faire le point sur nos besoins.
On aime tous le confort, ça c’est sur ! Mais il y a des choses qui sont essentielles, d’autres pas et quand on les élimine, on se rend compte que ça ne nous manque pas. Moins on possède, moins on s’encombre, plus on est libre.
Le voyage nous apporte beaucoup plus de bien être et de bonheur, qu’une garde robe immense ou un écran plat…
D’ailleurs on achète rarement de souvenirs ou autres. On sait se faire plaisir, mais on se demande si on en a vraiment besoin, si ça va changer quelque chose pour nous, si ça va nous rendre plus heureux… et 99% du temps, la réponse est non.
On est riche de moments et de souvenirs.
Quels sont vos biens essentiels ?
Nous n’avons pas des milliards d’affaires.
Juste des vêtements toutes saisons et nos affaires de randonnée car on adore marcher et se perdre en pleine nature.
Notre matériel informatique : appareil photo, ordinateur, go pro, trépied…
Ce qui faut pour cuisiner : popote, réchaud.
Une douche électrique ce qui nous permet d’économiser beaucoup d’eau par rapport à une douche solaire.
Et puis des outils…étant donné que nous ne ménageons pas notre monture, alias Popo. Et que notre van a tout de même 34ans, il est préférable d’avoir le minimum pour réparer les pannes n’importe où et minimiser les frais de remorquage, garage, etc !
Comment choisissez-vous votre prochaine destination? Allez-vous au gré de vos envies ou établissez-vous un plan ?
On a les grandes lignes, c’est à dire que l’on a chacun des envies, où des images d’endroits qui nous ont toujours fascinés, ce que l’on a pu lire sur des guides où voir dans un reportage, et puis on prend la route.
Le trajet n’est jamais clairement défini et l’on a tendance à faire beaucoup de détours. Selon nous, les détours sont la clé pour se perdre un peu et découvrir des endroits et gens incroyables.
En parlant de gens et de locaux, les rencontres y font pour beaucoup. Si quelqu’un nous parle d’un endroit ou d’un site à ne pas manquer, on y va !
Les plans sont fait pour être changés. Il y a toujours un imprévu. Le mauvais temps ou le beau temps d’ailleurs, une panne ou quoi que ce soit d’autre et finalement la journée se passe différemment.
Alors des grandes lignes ça, c’est sur, mais rien de trop précis. C’est plus au jour le jour.
A travers vos photos, sublimes d’ailleurs, vous nous racontez votre voyage : était-ce votre but dès le départ ?
Merciiiiii ! Avant de partir nous voulions entretenir un blog pour que la famille et les amis puissent suivre nos aventures. Nous avions même acheté un nom de domaine : Des Fenêtres Sur Le Monde.
Un nom comme slogan. Comme une affirmation à découvrir le monde à travers les fenêtres de notre future van et nous ouvrir à celui-ci. Une volonté d’aller voir Ailleurs.
Et puis nous sommes partis, nous avions besoin de décompresser, de prendre notre temps et nous avons vécu une partie de notre voyage égoïstement on va dire.
Nous avions vraiment besoin de souffler, de prendre du temps pour nous et de nous concentrer uniquement sur nous… Chose que nous n’avions pas faites depuis des années.
Nous ne nous sommes pas occupés du Blog. Et puis sur la route, les gens étaient curieux de nos aventures, et nous demandaient si ils pouvaient suivre nos péripéties sur les réseaux sociaux.
Nous envoyons des photos à nos proches dans différents mails, ce qui nous prenait un temps fou. (J’en ai moi-même reçu quelques uns 😉 ) Il faut avoir une connexion pour ça, ce qui n’est pas toujours évident. Et rester de longues heures dans un MacDo, ou autre, n’est pas ce qu’il y a de plus fun. On nous a parlé d’Instagram et nous avons ouvert le compte : Des Fenêtres Sur Le Monde.
On s’est rendu compte que beaucoup de gens partageaient les mêmes envies de découvertes et avaient le même engouement pour le voyage.
Une façon de partager avec la famille, mais aussi d’échanger à propos d’une même passion avec des inconnus, qui sont devenus des gens avec qui on échange régulièrement et que l’on a pu même rencontrer.
C’est une façon d’en faire voyager certains, et de montrer ce qui se passe un peu plus loin, ou prés de chez nous. Un autre regard sur ce qui nous entoure et une mine impressionnantes d’informations et d’images qui donnent envie d’aller voir et découvrir de nouveaux endroits. Parfois, certains nous conseillent d’aller voir tel ou tel endroit. Des lieux auxquels nous n’aurions pas pensé et que les gens du coin ont envie de partager.
Nous avons démarré, il y a peu une page Facebook, car certains n’avaient pas Instagram et nous l’ont demandé… Et nous avons encore un « peu » de retard sur le blog. Ce n’est vraiment pas évident d’avoir une connexion assez bonne pour charger tout un article. Mais le blog nous tient vraiment à coeur, car ce n’est pas que des photos. C’est surtout le récit plus en détail de cette aventure. Avec ses bons plans, ses galères. Des astuces sur la vie en van, etc. Tout ce que l’on ne trouve pas sur les réseaux sociaux et qui font que l’aventure Des Fenêtres Sur Le Monde est ce qu’elle est. Promis on y travaille !
Une grande sérénité se dégage de vos photos: comment procédez-vous pour parvenir à capturer ces moments de vie ?
Cette sérénité vient peut être tout simplement que l’on se sent bien sur la route …
Nous ne sommes pas du genre à poser, d’ailleurs nous sommes plutôt mal à l’aise avec les photos. On ne nous voit pas très souvent, ou alors de dos. On a même eu une période où on adorait prendre nos pieds en photos.
Notre model favori est Popo, notre van. C’est un peu la star de ce voyage et on adore le prendre en photo. Mais pas de mise en scène, juste le moment.
Parfois on roule et un de nous deux dit « Arrête toi je veux prendre une photo ! »
Et puis les grands espaces bien sur !
Nous avons toujours bien aimé la photographie, mais sans jamais prendre le temps. Avec le voyage, on prend plus de plaisir. Nous ne sommes pas photographes mais la photo, comme le voyage, sont de bons moyens pour être plus attentifs, avoir l’oeil plus vif à ce qui nous entoure, aux petits détails, aux couleurs…
On l’avoue, on a tendance à prendre beaucoup voir trop de photo, ce qui nous demande beaucoup de tri. Mais pas beaucoup de postprod, on aime montrer les choses telles qu’elles sont et pas tricher.
Beaucoup d’images sont très marron ou grise… ça donne un univers… et même si nous aimons bien ce genre de photos, pour nous, quand le ciel est bleu, il est bleu ! Même si du coup, parfois, nos photos sont un peu toutes différentes. D’autant que nous sommes deux à prendre des photos. Ce qui veut dire, deux styles et regards différents. Mais pas de montage ça c’est sur !
Quel est le plus grand défi que vous ayez eu à surmonter ?
Relativiser et apprendre au quotidien d’un nouveau mode de vie qui nous était inconnu !
Prenons par exemple la gestion du budget et des pannes:
Quand nous sommes partis, au bout d’un mois la transmission a cassé. Gros coup dur au moral et pour nos économies. Heureusement pour nous, nous avons trouvé un super garage près de Québec, au Canada. Le garage René Caux qui est spécialisé dans les VW Westfalia, il nous a beaucoup aidé. Quand on part comme nous, sans travailler sur la route ( au début), la gestion du budget est importante et une grosse panne peut venir rapidement manger un mois ou deux d’économie. Au début, on angoisse un peu : va t’on pouvoir réparer nous-même? combien d’argent? de temps ? Va t’on pouvoir faire toutes les choses que l’on veut après ça?… Et puis on apprend à faire avec les problèmes, on relativise…
On gère notre budget, on a juste besoin d’essence et de quoi manger. Et quand on tombe en panne au milieu de rien, on se dit que l’on arrivera surement à repartir! Au final, les petites galères deviennent des petites victoires.
La même chose avec « Où va t’on dormir ce soir ? » Le plus souvent on trouve des endroits géniaux, mais parfois ça peut être angoissant…
Accepter l’inconnu, même si, c’est celui-ci que nous sommes venus chercher, n’est pas aisé.
Lâcher prise alors que l’on préfère tout contrôler… chaque problème a sa solution.
Une anecdote que vous avez envie de partager ?
Une anecdote ?! Il y en a plein !!! Dur dur de choisir…
Il y a deux ans maintenant je crois ou plus, nous étions au Sud de San Francisco à Half Moon Bay, pour prendre notre premier cours de surf avec Fabien de Sea Surf & Fun, un Français installé là bas. Le week end avant ce cours nous avions passé deux jours incroyables avec des passionnés de vieilles Volkswagen et tout le monde nous disait que nous étions fous d’aller faire du surf dans ce coin là, parce que l’on avait de grandes chances d’y rencontrer des requins. Joana était un peu en panique et le jour où nous sommes allés prendre notre cours, ce n’est pas un requin qui est venu nous voir, mais une otarie !
Intriguée, elle est venue jouer avec nous. Elle montait sur nos planches et nageait autour de nous en frôlant nos mains. Il y avait même des baleines à quelques centaines de mètres, c’était un moment magique et on a adoré ce cours de surf !
C’est le genre de moment et rencontre que l’on aurait jamais vécu si nous n’avions pas pris la décision de changer notre quotidien.
Mais ce n’est qu’une anecdote parmi d’autres, la liste est vraiment longue…
On pourrait même les classer. Les anecdotes des pannes, des rencontres, des animaux, des douanes…
Quelle est la plus grande peur que cette aventure vous a permis de dépasser ?
La peur du lendemain.
Même si c’est quelque chose qui nous stresse toujours un peu, on a appris / réappris à vivre le moment présent et à profiter de l’instant.
Aujourd’hui, quel est votre regard sur la vie ?
Cette expérience a changé, et change nos vies pour sûr. Les rencontres, le rythme de vie, les paysages, les différentes cultures… Il y a de quoi réfléchir sur ce qui nous entoure, nos buts et nos besoins réels dans la vie. Nous sommes partis pour nous trouver, donner du sens à nos vie et comprendre le sens de la vie.
Nous sommes partis pour nous trouver, donner du sens à nos vie et comprendre le sens de la vie.
Nous n’avons clairement pas encore toutes les réponses… et c’est peut être une quête sans fin. Mais ce qui est sur, c’est que nos vies ont plus de sens et sont plus riches sur la route au grès des kms et des rencontres.
Le monde dans lequel nous vivons est dur et cruel mais aussi magnifique. En partant à l’aventure, avec Des Fenêtres Sur Le Monde, c’est ce sur quoi nous voulions, et voulons, nous concentrer. C’est pourquoi on parle finalement assez rarement des côtés « négatifs » du voyage/vie en van.
On préfère se focaliser sur les bonnes choses, même si il y a des aspects plus difficiles. Mais ils sont vite oubliés.
Le temps passe vite, et la vie est assez compliqué voir injuste, alors il faut en profiter.
Avez-vous un message à faire passer aux Explorateurs Créateurs qui nous lisent?
On ne regrette vraiment pas d’avoir osé, de nous être un peu plus écouté, même si cela a été parfois difficile. Ce ne sont que de beaux souvenirs, d’incroyables rencontres et moments. Ce voyage nous a permis, et continue de nous en apprendre plus sur d’autres cultures, mais aussi sur nous-même.
Il y a une petite phrase de Gustave Nadaud, qui nous suit depuis notre départ : « Rester c’est exister, Voyager c’est vivre »
Bien sur, nous sommes tous différents et chaque expérience l’est tout autant, mais il y a plein de choses à découvrir et à apprendre !
Alors osez ! Quelques soient vos envies, les rêves sont fait pour être réalisés !
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Un grand MERCI, Eric, Joana, d’avoir répondu, avec tant de générosité, à mes questions. C’est pour moi, une vraie joie de vous suivre depuis le début de votre aventure 🙂
J’espère que cette entrevue vous inspirera le goût de l’aventure et du voyage. Et bien sûr d’OSEZ vivre vos rêves !
A bientôt!
Julia.